|
L’ensemble a toutes les caractéristiques de «l’actif à la casse», expression employée par les professionnels de l’immobilier tertiaire pour désigner les immeubles de bureaux obsolètes. La chance a voulu que la CARSAT (Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé Au Travail), cherche à regrouper sur un seul site ses locaux dispersés dans la ville et se soit portée acquéreur du bâtiment de bureaux, avec la ferme intention de le transformer radicalement.
C’est l’agence CCR qui a piloté les travaux de rénovation. Plus qu’une mise aux normes, ce cabinet clermontois a entrepris une véritable métamorphose du bâtiment existant, synonyme d’un renouvellement d’image de l’institution qu’il abrite. Suivant à la lettre la doctrine moderniste, l’immeuble existant présentait une suite de lignes horizontales, alternance d’allèges en béton et de verre teinté. Les architectes ont privilégié une écriture accentuant les lignes verticales, scandées par la répétition des joints debouts du revêtement de la façade. L’insertion de volumes ponctuels en PIGMENTO® rouge est une autre façon de « briser » le monolithe, que les architectes ont décidé de malmener à l’extrême.
La façade sud est dotée d’une série de brise-soleils aux lignes verticales sinueuses que les architectes comparent à des herbes folles. Leur ondulation imprime son rythme aux parements de PIGMENTO® ici en vert lichen, des façades latérales, affectées à leur tour du mouvement aléatoire des vagues. Après réhabilitation, le bâtiment a vu son étiquette thermique s’abaisser de G à B pour les consommations énergétiques, et de E à A pour les émissions de gaz à effet de serre, améliorant ainsi très significativement son profil environnemental.
|
