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Projets / 01 janvier 2020

Collège Moulins, Lille (France)

L’établissement scolaire d’aujourd’hui n’est plus une citadelle fermée et imprenable. Il s’ouvre sur son quartier, s’adressant selon les heures aux élèves ou aux habitants.

Architectes :
Chartier Dalix Architectes : P. Dalix, S. Chevance et F. Chartier
Co-Traitant : AVANTPROPOS Architectes : C. Walter, D. Mallevaes, E. Dhenin et T. Wallon

Techniques :
Joint debout VMZINC®
Profil agrafé VMZINC®

Aspect de surface :
PIGMENTO ® Rouge terre
 

Plusieurs actions en cours sont appelées à dynamiser le quartier telles que l’ouverture de bâtiments universitaires et la création de lieux culturels dans d’anciennes filatures. Moulins profite également de sa proximité avec la gare Saint-Sauveur, une gare de marchandises convertie en pôle culturel de premier plan. 



Le collège Moulins est en adéquation avec cette politique de renouveau. Voulu comme un centre d’excellence dans plusieurs domaines, ainsi qu’un lieu ouvert sur la ville, il dispose de salles handisport et de ping-pong accessibles aux habitants du quartier en dehors des heures d’enseignement. La salle de musique, également ouverte au public, accueille un orchestre en résidence. Un internat et des logements de fonction font du collège un lieu habité au sens propre.



Ces diversités d’accès et d’usages se traduisent par une multitude d’adresses. Le collège n’a pas une entrée unique, mais plusieurs, associées à ses différentes fonctions. Plutôt qu’un bâtiment unitaire produisant un front bâti continu sur la rue, l’agence d’architecture Chartier Dalix Architectes a conçu un bâtiment nébuleux, dans lequel le programme se trouve morcelé entre plusieurs blocs se répondant. Les vides entre les différentes entités ménagent des transparences et des vues lointaines, depuis le quartier vers le sud de la ville. 



 



Une grande cour rassemble les bâtiments, dont l’aspect est unifié par leur revêtement de zinc PIGMENTO® Rouge terre résonnant avec la brique locale. Le zinc couvre les façades et certaines toitures terrasses. « Nous voulions avoir un paysage de toitures, même sur les parties en terrasses, que l’on peut apercevoir depuis le métro aérien voisin. », explique Frédéric Chartier. Les toitures et les façades se distinguent par un jeu de facettes qui s’étirent, s’éloignent et se croisent. La souplesse du zinc et la finesse des finitions qu’il autorise ont permis de réaliser des intersections très complexes. Une surprise pour les architectes qui tenaient pour acquis qu’il n’était pas possible de raccorder correctement plus de trois arêtes !